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dimanche 10 avril 2011

Ze bookmark fevrier 2011

Suite à quelques envellopes brunes et deux trois sms d'intimidation de la part de la convergeance, je me suis vue forcer de leaker la section bookmark de la circulaire IGA.   voici le release du mois de février 2011. le reste suivra selon l'horraire établie par la convergeance ;)


Social Engineering 
http://srehn.com/articles/howtotakeovertheworld.html
http://www.youtube.com/watch?v=u6XAPnuFjJc
http://www.youtube.com/watch?v=u5um8QWWRvo
http://www.blogger.com/%20http://www.youtube.com/watch?v=A3oIiH7BLmg
http://www.youtube.com/watch?v=zDZFcDGpL4U
http://www.youtube.com/watch?v=AC7ANGMy0yo
http://www.youtube.com/watch?v=hpAMbpQ8J7g
http://www.youtube.com/watch?v=qOP2V_np2c0
http://www.blogger.com/%20http://www.youtube.com/watch?v=l7AWnfFRc7g
http://www.asknature.org/
http://www.ted.com/index.php/talks/kevin_kelly_on_how_technology_evolves.html
http://www.ted.com/index.php/talks/robert_wright_on_optimism.html
http://www.ted.com/index.php/talks/martin_seligman_on_the_state_of_psychology.html
http://www.ted.com/index.php/talks/dan_gilbert_asks_why_are_we_happy.html
http://www.ted.com/index.php/talks/richard_st_john_s_8_secrets_of_success.html
http://www.ted.com/index.php/talks/clay_shirky_on_institutions_versus_collaboration.html
http://www.ted.com/index.php/talks/seth_godin_on_the_tribes_we_lead.html
http://www.ted.com/index.php/talks/seth_godin_on_sliced_bread.html
http://www.ted.com/talks/david_logan_on_tribal_leadership.html
http://www.ted.com/talks/ian_goldin_navigating_our_global_future.html 
http://video.google.com/videoplay?docid=-4101280286098310645&hl=en#


Brain fart

http://www.youtube.com/watch?v=wXKNTLsLJVk&feature=fvst
http://www.inewidea.com/
http://www.informationisbeautiful.net/
http://tvmunchies.com/2009/05/04/warning-do-not-talk-to-robots/
http://www.youtube.com/watch?v=LnjSWPxJxNs
http://gizmodo.com/#%215426453/the-physics-of-space-battles


Common sence

http://www.youtube.com/watch?v=Xe7yf9GJUfU&mode=related&search=
http://www.youtube.com/watch?v=Q0zEXdDO5JU
http://www.ted.com/index.php/talks/clay_shirky_on_institutions_versus_collaboration.html
http://www.ted.com/index.php/talks/thomas_barnett_draws_a_new_map_for_peace.html
http://www.ted.com/talks/hans_rosling_shows_the_best_stats_you_ve_ever_seen.html
http://www.youtube.com/watch?v=i8z7NC5sgik
http://www.youtube.com/watch?v=08fZQWjDVKE
http://www.youtube.com/watch?v=yzAVAJNzHtU
http://www.ted.com/talks/barry_schwartz_using_our_practical_wisdom.html

Physic

http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/hframe.html
http://www.themonthly.com.au/origin-universe-and-arrow-time-sean-carroll-2196
http://www.windows2universe.org/
http://www.ted.com/index.php/talks/ray_kurzweil_on_how_technology_will_transform_us.html
http://www.ted.com/index.php/talks/michael_shermer_on_believing_strange_things.html
http://fora.tv/2008/07/23/Leonard_Susskind_-_The_Black_Hole_War
http://www.ted.com/index.php/talks/george_smoot_on_the_design_of_the_universe.html
http://www.ted.com/index.php/talks/charles_elachi_on_the_mars_rovers.html
http://fora.tv/2009/02/04/Neil_deGrasse_Tyson_The_Pluto_Files


8-Bit Retro Experiment
http://www.annablack.com/
http://arstechnica.com/old/content/2005/10/gaming-evolution.ars/3


Geek stuff

http://www.geekalerts.com/
http://www.geekologie.com/
http://www.journaldugeek.com/
http://www.wired.com/
http://blog.wheii.com/
http://www.gizmag.com/


Social Experiments
http://www.ted.com/index.php/talks/ze_frank_s_nerdcore_comedy.html
http://www.ted.com/index.php/talks/mae_jemison_on_teaching_arts_and_sciences_together.html
http://www.ted.com/index.php/talks/dan_ariely_asks_are_we_in_control_of_our_own_decisions.html
http://www.ted.com/talks/rory_sutherland_life_lessons_from_an_ad_man.html
http://www.ted.com/talks/srikumar_rao_plug_into_your_hard_wired_happiness.html
http://www.ted.com/talks/charles_fleischer_insists_all_things_are_moleeds.html
http://www.ted.com/talks/jay_walker_on_the_world_s_english_mania.html
http://www.ted.com/talks/dan_pink_on_http://www.ted.com/talks/hans_rosling_at_state.htmlmotivation.html.
http://www.ted.com/talks/hans_rosling_at_state.html
http://www.ted.com/talks/gary_vaynerchuk_do_what_you_love_no_excuses.html
http://www.ted.com/talks/rachel_botsman_the_case_for_collaborative_consumption.html


DIY stuff

http://www.ikeahackers.net/
http://curbly.com/


Hardware Stuff

http://hackedgadgets.com/
http://www.eyewriter.org/
http://www.megavolts.nl/index.php


Misc.

http://techno.org/electronic-music-guide/
http://www.area755.com/
http://failblog.org/
http://www.universityofandy.com/site/universityofandy/home.do
http://www.i-am-bored.com/
http://www.mopo.ca/
http://1000awesomethings.com/
http://2leep.com/
http://www.chilloutpoint.com/

mardi 5 avril 2011

L'esprit du hacker 1.0

Les hackers représentent au départ une classe élite de la société. De plus leurs façon de pensé est structuré afin de trouvé des solutions non conventionnel aux problème et obstacle qui leurs sont soumis. C’est cette capacité innée ou acquise qui permet d'analyser chaque système qui compose la société (ie : système politique, système économique, système judiciaire etc) et trouver les méthodes qui  permettrons de les exploités. Les hackers recherches les zones grise qui peuvent être interprété et utilisé.

Bien que le terme hacker soit très récent, il fait appel à certain concept qui eux sont millénaire. Nous allons dresser un tableau rapide des théories et philosophie qui à travers les siècles on permis la formation avec l’arrivé de l’ère informatique de ce que nous avons défini comme étant l’esprit du hacker.


Sun Tzu : Il serait impossible de ne pas considérer sun tzu dans le bagage historique du hacker.
- Connaître sont ennemie
- Être en contrôle du terrain
- Mobilité
- Communication
- Subterfuge et Subversion
- Attaquer le ou les points faibles
Ce sont tous des concepts énoncés par Sun Tzu dans l’art de la guerre qui sont totalement intégré dans la mentalité fondamental du hacker. Les bases de la morale du hacker trouve aussi leurs racine dans l’enseignement de Sun tzu. Ce n’est n’y la gloire, n’y l’ego qui doivent dictée les décisions, mais l’atteinte de l’objectif final ; la Victoire.

Sophistes : Les sophistes sont à la base d’une des techniques fondamentales du hacking, le social-engineering. L’art de convaincre quelqu’un de faire ce que l’ont souhaite sans qu’il ne s’en rendre compte. Les sophistes on perfectionné l’art de convaincre par le dialecte. Peu importe la vérité ce qui compte est d’avoir raison.

Ninja/Samouraï : Les hackers se comparent souvent à ces personnages historiques car comme eux ils partagent le sens de l’élitisme, de la perfection dans l’application de leur art. Tout comme les ninjas, les hackers agissent dans l’ombre. Tout comme les samouraïs, les hackers on un très grand respect pour leurs semblables, qu’ils soient allier ou ennemies. De plus chacun partage les bases d’un code d’éthique semblable, ou la moralité de l’acte commis se trouve dans la raison qui la motive.

Socrate : À première vue, il ne semble pas y avoir de lien entre le père de la philosophie et les hackers. La raison pour laquelle le lien semble nébuleux c’est que l’ensemble de la société moderne à pour base la pensé critique et rationnel défendu par Socrate. Un hacker pour être talentueux se doit de développer un esprit d’analyse des plus performants. De plus les hackers on très bien apprit une des leçons fondamental de Socrate ; Il est important de savoir que nous ne savons pas, autrement dit de pouvoir reconnaître que nous ne savons pas tout. Cette connaissance en est une à double sens. Car le hacker sachant l’étendu de tout ce qu’il ne sait pas fera les efforts pour en apprendre toujours plus afin d’améliorer sont niveau d’efficacité. D’un autre côté le hacker est conscient que l’ignorance de ses adversaires peut être utilisée contre eux, surtout contre ceux qui ignores ce qu’ils ne savent pas. Il s’agit la d’une des leçons les plus fondamentales du social engineering. Il est beaucoup plus facile d’influencer les esprits faibles ;)

Épicure : Le plaisir étant une source de motivation puissante pour la plus part des gens, il en va de même pour les hackers. La volonté qui pousse le hacker à utiliser ses compétences afin de se facilité l’existence est en symbiose avec la conception épicurienne du bien être. Les hackers l’habitude de créer script et programme qui effectuerons des tâches répétitives qui lui permettrons d’économiser du temps qu’il pourra réinvestir dans des projets plus payant ou pour se divertir.

Darwin : En s’inspirant des principes de la sélection naturelle appliquée à la société moderne nous arrivons à la conclusion que le hacker se trouve au sommet de la pyramide. Dans un monde ou la technologie prend de plus en plus d’importance le hacker est celui qui s’adapte le mieux aux changements, voir même plus souvent qu’autrement il adapte les changements à ses besoins. Il devrait en resté ainsi jusqu’au prochain changement de paradigme sociétaire.

Pirates : les pirates représentent le côté dark side des hackers. il est en effet facile de faire des liens entre le fait de s’infiltrer dans un système informatique ou d’aborder un vaisseau dans le but de prendre un butin. C’est souvent cette facette du hacker qui est présenté aux gens ordinaire, via les média de masse et hollywood. De plus le fait que le drapeau pirate ayant été adopté très tôt dans la culture des hackers contribue fortement a renforcé cette impression. Les repaires secret des pirates on aussi beaucoup inspirer les hackers, qui non pas hésité à installer des serveurs dans des pays sous-développés et aux lois permissive afin d’exploité et d’échanger des ressources et des informations qui pourrait être considérer illégal sous d’autre juridiction.

Nietzsche : La volonté de puissance, le surhomme, la généalogie de la morale. Autant de texte et de principe avancé par Nietzsche que les hackers on endossé et absorbé. Le dépassement de soit pour aller plus loin, plus haut que la masse. Dissocié bon et bien, mal et mauvais. Le hacker à donc tendance à penser en termes d’efficacité, de performance. Il se demande rarement si sont acte est morale mais plutôt si il est pertinent. Il est certain que le fait que le hacker inter agis principalement avec des machines sans âme facilite cet état de pensé. Il n’est pas sur que la position des hackers serait aussi radicale dans ses concepts si il faisait plutôt affaire avec des humains que des machines, mais en général les hackers interprète les humains comme des machines en se servant de la psychologie comme un code qui permet de lancer des exploits dans le cerveau des gens. Le terme social engineering en dit long sur la perception en général qu’on les hackers sur leurs semblable qui sont demeurer dans le troupeau.

Maslow : tout le monde a des besoins à combler, les hackers aussi. En regardant la plus que célèbre pyramide des besoins de Maslow nous sommes a même de définir que bon nombre de ses besoins se retrouver combler directement ou indirectement, complètement ou partiellement. Beaucoup de hacker peuvent exploiter leur talent contre rémunération en se déguisant en consultant en sécurité. Comme il s’agit de job bien rémunéré les besoins de base se retrouve sécurisé. Les hackers ingénieux utiliserons leur talent pour déniché une conjointe sur les réseau sociaux ou au pire quelque baise pour combler des besoins un peu plus primaires ;) . Le sentiment de puissance qui peut venir avec le hacking peu propulsé l’estime d’un nerd bafouer a un ego trip impressionnant. Bien que les extrêmes ne soit jamais idéal, on aura tendance a dire que mieux vaut quelqu’un « qui s’la pete » que quelqu’un qui déprime jusqu’au suicide. Le plus intéressant se trouve au sommet de la pyramide au niveau de l’accomplissement personnel. Car pour être un bon hacker vous devez être créatif, avoir la capacité de résoudre des problèmes et souvent dans le moment présent.


Hackers : Le hacker représente la somme de toute ses philosophies actualisé dans un monde ou la technologie et les communications sont au centre de la vie de tout les jours, autant au niveau social que professionnel. Ils représentent l’élite urbaine de l’évolution. À la fois scientifique et sur le terrain, mieux adapté que ses pairs au monde qui l’entoure. L’archétype du hacker nous semble être celui le plus à même de rassembler et d’inspirer les acteurs de la prochaine grande révolution mondiale.

vendredi 1 octobre 2010

Unorthodox wisdom #0

La vie c'est comme explorer un océan de possibilitées en ayant la certitude de terminer dans le fond.

jeudi 2 septembre 2010

Réponse a(u) TestDummy: Est-ce que notre vote au Québec change vraiment quelque chose? Est-ce important pour vous de voter ?

est-ce-que-notre-vote-au-quebec-change

ce à quoi je réponds:

Si l'on résume le point de vue de TestDummy, l'on comprend qu'il prétend que le pouvoir de la démocratie est nulle en raison des pouvoirs économiques. Point de vue que je partage partiellement, mais dont j'aimerais apporter quelques nuances.


Nous nous devons donc d'analyser plus en profondeur, les pouvoirs réels détenus par les sphères économiques et politiques afin d'être en mesure de déterminer à quel point ces deux facteurs on le pouvoir de s'inter-influencer et si, advenant le cas, l'économie serait présentement au contrôle de la politique, plus particulièrement au Québec pour le cas qui nous intéresse présentement. Mais l'exercice pour être concluant devrait être appliqué à tous les états du globe, surtout en cette époque ou la mondialisation est omniprésente et grandissante.


Le premier point avancé par TestDummy est le service de la dette. Il prétend qu’en fonction de sa dette, le gouvernement du Québec se doit de décider en raison des envies et besoin des grandes banques et de sa cote de crédits. Observons donc les faits, et collectons le plus de données pertinentes afin d'analyser cette situation :


Dette réelle du Québec : 221 milliard
Dette officielle du Québec :  160 milliard
Service annuel des intérêts de la dette : 6,2 milliard
Revenu annuel du Québec : 62 milliard
PIB du Québec : 178 milliard
Total des actifs du Québec : 139 milliard
Valeur actuelle de la Caisse de Dépôts : 135 milliard



Côte de crédit du Québec :

Agence                            Long terme   

Moody’s                            Aa2 (stable)
Fitch Ratings                    AA - (stable)
Standard and Poor’s            A + (stable)
Dominion Bond Rating Service    A high (stable)


Statut financier du Québec :

Disponibilité et qualité de la main-d’œuvre : C
Coût du capital humain : C
Réglementation : D
Finances publiques : C
Environnement d'affaires : C

          Moyenne :     C



* la dette réelle représente les dettes combinées du provincial, du municipal et de la part revenant au Québec de la dette fédérale.

** les chiffres avancés sont tirés de l'institut économique de Montréal, du budget officiel provincial 2010 émit par le gouvernement du Québec, d'articles par la Presse Affaires et d'études économiques récemment publiées dans le Journal de Québec. 


Voyons maintenant ce que nous pouvons comprendre de tous ces chiffres en fonction des implications qu'ils peuvent avoir sur la dépendance du niveau politique envers l'économie. Nous nous devons de vérifier si le fardeau de la dette rend le Québec dépendant de la volonté des grandes banques dans l'exercice de ses fonctions. Les seuls intérêts de la dette nous coûtent 6,2 milliards pour l'année 2010. Ce qui représente 10% de nos revenus. Donc pour chaque dollar que le Québec perçoit, il doit dépenser les 10 premiers sous en intérêts. Cela peu sembler énorme aux premiers abords mais si l'on regarde cela en perspective, on considère pour un individu (ou un couple) qu'il est possible de vivre avec une dette qui représente 60% de ses revenus, ce qui laisse théoriquement au Québec une marge de manoeuvre de 50%, soit environ 30 milliards par an, ce qui semble être confirmé par la côte de crédit du Québec donné par les grands financiers internationaux. D’autre part, nous devons aussi nous demander quels seraient nos possibilités pour rembourser directement la dette si on y était forcés. Simplement avec le capital de la caisse de dépôt nous serions à même de rembourser la part de dette d'un des 3 paliers gouvernementaux.
Ce à quoi nous pourrions ajouté le fruit de la vente d'Hydro-Québec, Loto-Québec, de la SAQ et des autres sociétés d'État afin de combler le reste pour payer entièrement la dette du Québec. Ça serait par contre une très mauvaise idée de le faire puisque les revenus engendrés par ses sociétés sont encore supérieurs au coût du service de la dette. Par contre n'oublions pas que nous continuerons tout de même à bénéficier des taxes engendrées par leurs activités. De plus, le PIB augmente toujours plus vite que la dette, ce qui est une bonne chose. Les banquiers ne peuvent donc probablement pas via ce levier obtenir beaucoup de faveurs des dirigeants Québécois. Nous devons par contre nous poser beaucoup de questions sur la façon dont est dépensé le reste du budget par le gouvernement pour les services de toutes sortes rendus à la population qui représentent un peu plus de 60 milliards. Il semble donc manifeste pour cette analyse que le pouvoir sur la politique appartient réellement au peuple qui est le principal bénéficiaire
des largesses du gouvernement.

La seule ombre au tableau est que nos choix de vie sociaux ne sont pas très favorables au développement de l'économie en général, un autre point qui me laisse croire que les grandes banques y sont pour peu dans l'établissement de notre budget. Par contre si nous ne redressons pas cette situation, il est clair que leur pouvoir ira en augmentant et que le notre ira en diminuant.

D'un autre côté si nous regardons les priorités d'investissements et leurs tendances, nous nous rendons compte que plus de 50% de notre budget sert à faire fonctionner notre système de santé publique. Si la santé n'est pas la priorité du gouvernement du Québec, dites-moi c'est quoi. Bien sur l'indice de performance en santé est loin d'être excellent, faire d'un domaine une priorité ne signifie pas une réussite assurée. Si l'on regarde les autres endroits ou le gouvernement du Québec "investi" son argent : régime d'assurance médicament, garderie à 7$ (à quand 10$) et autre filet social, rien de tout ceci ne crée directement de richesse, donc il serait surprenant que ces programmes aient pour source les demandes des grandes banques dont les buts sont on ne peu plus capitalistes. Bien sur au final les déficits engendrés par ses programmes sont pelletés sur la dette qui elle enrichi ces dite banques. Reste à vérifier qu'est-ce qui enrichi le plus les prêteurs, entre des dettes destinées à des programmes économiquement stériles ou des dettes destinées à des programmes de développement qui augmenterons la richesse globale de la société, donc par le fait même sa capacité à emprunter de plus grandes sommes et la sécurité de savoir qu'elles seront remboursées.


Comme nous n'avons pas pu prouvez concrètement que les acteurs économiques ont la puissance nécessaire pour dicter les actes du gouvernement québecois je vous propose de faire un petit survol de d'autres facteurs qui pourraient expliquer, du moins en parti, l'impression que notre vote n'a aucune valeur.  Peut être après tout est-ce vrai, mais peu-être pas pour les raisons que l'on aurait pu croire au premier regard.


Le premier facteur en jeu est que notre régime démocratique, le régime parlementaire britannique, est le premier à avoir vu le jour et  représente plus un compromis avec la monarchie qu'une cassure et de l'établissement d'une démocratie "from scratch" comme c'est le cas en France ou aux États-Unis d'Amérique. Étrangement, le premier ministre qui n'est pas le chef d'état (contrairement au président) possède plus de pouvoirs que celui-ci, car il est le représentant direct du roi. Les démocraties modernes on déployées beaucoup d'effort et d'originalité afin de séparer les 3 sources principales du pouvoir étatique, soit le législatif, l'exécutif et le juridique. Dans le système parlementaire britannique, l'exécutif est directement lié au législatif, ce qui entraine une confusion des pouvoirs. La seule distinction nette est faite au niveau du juridique. Donc il n'est pas surprenant que les
premiers ministres avec l'expérience aient tendance à abuser un peu impunément de leurs pouvoirs. Par contre il ne s'agit pas la d'un problème de la démocratie directement, mais plutôt de la façon dont celle-ci est appliquée ou gérée. Dans tous les cas, le gouvernement reste responsable devant le public et celui-ci conserve le droit de le remplacer par un autre parti ou même de créer un parti dans le but de renverser le gouvernement. Ce qui n'est pas le cas dans les dictatures n'y dans les systèmes totalitaires. Nous devons par contre nous inquiéter du fait que de moins en moins de citoyens font valoir leurs droits. Mais tout de même, si on prend un peu de recul, on peu ce désoler d'un taux de participation de 50% aux élections, mais il ne faudrait pas oublier que nous considérons un sondage ayant un échantillon de 1000 répondants comme scientifiquement valide. Donc à moins que tout ceux qui non pas été voter soit du même avis, il est fortement probable que ceux-ci l'auraient faits dans des proportions semblables aux résultats du vote. Ce qui est probablement un des meilleurs arguments en faveur de la théorie selon laquelle notre vote individuel est inutile. Un autre point que nous ne devons pas perdre de vue est que nous élisons des représentants en fonction des idées qu'ils représentent, mais nous avons tendance à oublier que nous les élisons beaucoup plus pour leur jugement (je n'ai pas dis qu'ils en avaient tous particulièrement) car dans la durée de leurs mandats ils seront plus souvent qu’autrement appelés à se prononcer sur des
événements circonstanciels plus que dans la tenue soutenue d'un agenda idéaliste. Comme malheureusement ce critère est rarement pris en compte par l'électeur, nous n'obtenons pas autrement que par chance, des gouvernements réputés pour leur sagesse et leur jugement, mais plutôt des gouvernements possédant la meilleure capacité possible pour enjoliver des idées. Je ne me lancerais pas plus loin dans cette idée afin de ne pas m'éloigner du sujet principal. Peut être en aurais-je l'occasion dans un futur post.


Pour conclure, je dirais que la valeur du vote au Québec est beaucoup plus atténuée par le fait que notre système politique est archaïque et désuet plus que par les pressions faite par les grandes banques. Évidemment, le facteur économique sera toujours important, mais ce fait demeure vrai qu'il y ait ou non de grandes banques à qui nous devons de l'argent, car la raison d'être majeur d'un gouvernement est d'ordonner la vie de la société qu'elle représente et que toute société doit  avoir sa prospérité à cœur pour ne pas disparaitre au profit d'un autre groupe social plus efficace.


Wyzeman